Le street art et l’objet de notre confinement à savoir la crise sanitaire de ce coronavirus : tel était le thème de ce 21ème Café Street-Art qui a eu lieu ce samedi 2 mai.
Au cours de cette édition, nous avons eu le plaisir d’avoir à nos côtés les artistes urbains azuréens Hers et Brian Caddy qui ont pu directement nous parler de leurs initiatives remarquables en faveur des Hôpitaux, la team de St’Art qui nous a présenté le projet de Rnst « Poubelle La Vie » et Cyrille Benhamou, créateur et directeur de Street-Art Magazine.
Plus d’une dizaine de participants se sont réunis sur la plateforme de visio-conférence et une trentaine de personnes ont suivi les échanges au travers de notre direct Instagram.
Les initiatives remarquables des artistes de street art azuréens
Christophe, Président de l’association Unwhite it, prend la parole en premier et présente les initiatives menées par les artistes urbains de la Côte d’Azur sur lesquelles il a rédigé un article sur notre blog.
Brian Caddy , artiste en lisse pour la performance de décembre sur le MUR de Mouans-Sartoux (vote du public) nous raconte, avec beaucoup d’émotion, l’histoire de son oeuvre « Health heroes » (photo ci-contre) qui a été offerte à l’Hôpital de Cannes. C’est ensuite au tour de l’artiste Hers : il a choisit de mettre en vente une de ses œuvres au profit de l’Hôpital d’Antibes.
RNST : St'Art nous présente "Poubelle La Vie"
Aurélien, Boris et Thomas de St’Art sont intervenus pour nous présenter en image le travail de RNST durant le confinement. L’artiste urbain a réalisé des œuvres au pochoir sur les poubelles de son quartier dans le cadre d’un projet artistique qu’il aura nommé « Poubelle La Vie ».
Une vidéo de 2 minutes est proposée par la team dijonnaise pour nous montrer un aperçu du travail de l’artiste dans l’espace urbain de Dijon.
Mais encore ?
Cyrille Benhamou, Directeur de Street-Art Magazine et des éditions Omniscience, nous parle de son projet. Pendant ce confinement, il nous raconte être très attentif à tous les témoignages graphiques de la part des artistes urbains et souhaite, comme pour son ouvrage « Le Street Art et Charlie » être le témoin et le porteur des messages de cette crise sanitaire qui marquera l’Histoire. Les droits d’auteur de ce nouveau livre seront reversés à l’Institut Pasteur.
Vient ensuite le tour d’Otom, street artiste niçois et Président de l’association Whole Street, d’exprimer ce qu’il ressent pendant cette crise sanitaire : si le confinement lui permet de se recentrer sur son travail d’artiste, ses préoccupations se tournent davantage autour de l’après-confinement et des dérives possibles, notamment en terme de surveillance à l’image du reportage d’Arte « Tous surveillés, 7 milliards de suspects » .
Pour les enfants, nous rappelons que les artistes urbains de la Côte d’Azur ont mis à disposition des dessins à colorier (à découvrir ici). Vous pouvez également retrouver dans notre blog une liste que nous complétons régulièrement avec les coloriages version street-art du monde entier.
Pour être tenu informé de nos événements et notamment du prochain Café Street Art (juin) qui pourrait bien, compte-tenu de la situation, prendre encore une fois le format visio-conférence, rendez-vous dans la rubrique « Nos évènements » ou sur notre page Facebook.
Pour aller plus loin
Quelques initiatives supplémentaires dont nous n’avons pas forcément parlé ou alors juste brièvement mais que nous aimerions partager.
SAATO se mobilise pour les Hôpitaux. Sur une idée du pochoiriste Raf Urban, ils ont lancé un appel à plus d’une centaine d’artistes français. Tout les jours, 6 nouvelles œuvres sont mise en vente ici. Les œuvres créées sont vendues au profit du fond d’urgence de l’APHP. A ce jour, plus de 200 œuvres ont déjà été vendues.
Codex Urbanus soutien Le Bus des Femmes dans le cadre de leurs missions actuelles liées à la crise sanitaire. L’artiste offre deux jeux de société que vous pouvez télécharger et imprimer ici. Il est même possible d’acheter le dessin original en faisant une donation.