Pleks, l’émotion au service de l’art, l’art au service de l’émotion.
« C’est au travers du regard d’Amalia, jeune reporter, que nous vous proposons de découvrir les artistes acteurs de l’art urbain sur la Côte d’Azur. Elle vous propose, pour son premier portrait, de mieux connaître Pleks. » Christophe B., Président Unwhite it .
Il y a une richesse dans son regard. À la fois un vrai désir de voir le monde évoluer vers un avenir plus juste, et un fatalisme indéniable. Cette dualité amène une poésie certes mordante mais toujours juste, en prise avec le réel.
Dans ses œuvres se distingue également beaucoup d’humilité : “Je ne suis pas un prophète”. Pleks ne peint pas pour moraliser, pour atteindre, ou pour convaincre. Il peint pour s’exprimer. Ses peintures sont un cri du cœur, une extension de ses émotions, de ses convictions. Il allie jeu de mots, poésie et graffiti avec finesse et subtilité. Il parle la langue des oiseaux : jouant sur les sonorités, l’orthographe, la syntaxe et la symbolique, il sort de l’ordinaire. Ce ne sont plus des messages, ce sont des poèmes. Il hérite ce jeu de langage de sa culture franco-marocaine. En effet, dans la culture arabe la poésie a une grande place au quotidien. Elle se traduit par des métaphores et de nombreux sous-entendus, toujours dans le but de ne pas blesser la personne en face tout en donnant son avis. On appelle cela le meh’na.