Unwhite it

And I think to myself, what a colorful world...

Malala : nouveau visage à Mouans-Sartoux par Jo Di Bona

C’est au portrait de Malala que l’artiste Jo Di Bona a décidé de donner vie sur le mur du CCAS le 1er octobre pendant que l’artiste Parvati terminait sa performance sur le MUR de Mouans-Sartoux où elle était invitée. 

Après plusieurs heures de travail, le visage de la courageuse pakistanaise se dévoile et c’est tout un symbole qui orne désormais l’une des façades du bâtiment. 

Malala Yousafzai, née au Pakistan en 1997, a 11 ans lorsqu’elle dénonce dans son blog la violence des talibans et milite en faveur du droit des filles à l’éducation. En 2012, à 15 ans, elle est grièvement blessée lors d’une tentative d’assassinat qui choque le monde entier, et qui obligera le Pakistan à ratifier la première loi sur l’éducation gratuite et obligatoire. A la tribune de l’ONU en 2013, Malala déclare « la plume est plus forte que l’épée ». Elle reçoit en 2014 le Prix Nobel de la Paix.

 

Malala par Jo Di Bona
Portrait de Malala réalisé par l'artiste Jo Di Bona en octobre 2020 à Mouans-Sartoux. ©Guillaume Bercaud pour Unwhite it
Jo Di Bona à Mouans-Sartoux
Jo Di Bona en pleine création à Mouans-Sartoux. ©Guillaume Bercaud pour Unwhite it

Pourquoi avoir fait le choix de Malala ?

« Pour moi, Malala est devenu un emblème de la lutte :  c’est une femme et elle est jeune. Elle a vécu tant de choses très difficiles. Elle lutte contre les forces armées, les talibans. 
Elle représente la lutte pour l’égalité des femmes et des hommes, la lutte pour la liberté d’expression, la lutte pour l’accès à l’éducation. C’est contre tout cela qu’elle lutte malgré son jeune page. C’est une icône, une étoile, un soleil. » 

Jo Di Bona (propos recueillis par Unwhite it)

Le street-art pour sensibiliser le public à Mouans-Sartoux

En 2017, Olivia Paroldi posait dans les rues de Mouans-Sartoux une série d’estampes intitulée les Enfants de l’Exil mettant en lumière les enfants qui subissent la migration de leurs parents.  En 2018, C215 réalisait au pochoir le portrait de Simone Veil (à découvrir lors de nos visites commentées ici) pour nous rappeler à quel point les combats de la politicienne pour le droit des femmes étaient important. En 2019, c’est Combo qui réalise alors une Marianne démesurée pour rappeler au public l’aspect multiculturel et l’aspect multi-ethnique qui font aujourd’hui l’identité de la France. 

C’est aujourd’hui au tour de Jo Di Bona de mettre en valeur le combat de la jeune Malala autour de l’éducation des filles dans les pays pauvres et en développement et rappelle ainsi à chacun d’entre nous l’importance de se battre coûte que coûte pour ses convictions et pour ce qui est juste à l’image de la militante téméraire dont il fait le portrait. 

Les élèves scolarisés à Mouans-Sartoux devraient aller à la rencontre de ce portrait pour faire connaissance avec la jeune femme et son histoire; c’est en tous les cas le souhait de Marie-Louise Gourdon, adjointe élue à la Culture de la ville de Mouans-Sartoux. 

Vous avez aimé ? Partagez avec vos amis, ils aimeront aussi..

Laisser un commentaire